La généralisation de l’abattage rituel

La généralisation de l’abattage rituel : la tromperie des consommateurs.
Dans le cadre des abattages rituels israélites (casher), les parties arrières des animaux ne sont pas consommées. De même, après inspection de la carcasse par le sacrificateur, il se peut que l’animal soit refusé en entier. Dès lors, que devient cette viande jugée “religieusement impropre” à la consommation ? Elle est dirigée vers les circuits “classiques” et approvisionne boucheries, hypermarchés et restaurants.

 

Ce constat peut également être établi pour l’abattage rituel musulman : la consommation
musulmane, principalement pour des raisons économiques, porte sur les avants et les abats. Mais une partie de la viande “halal”, non achetée par les communautés musulmanes, est alors dirigée vers les circuits classiques de distribution.

 

Selon le rapport COPERCI: Concrètement, il faut abattre trois animaux selon le rite religieux pour obtenir un animal qui sera effectivement dirigé vers les circuits de distribution des communautés religieuses israélites et musulmanes. Les deux autres animaux abattus rituellement seront consommés par l’ensemble des consommateurs, toutes confessions confondues. Source