TAXATION ET FINACEMENT

La concurrence dans la grande distribution et le débat sur la certification des produits limitent la croissance du marché. En 2010, il représentait 5,5 milliards d'euros juste en France, couvert en majorité par les boucheries traditionnelles. . Au total, le secteur mondial du halal est estimé à plus de 600 milliards de dollars (455 milliards d'euros), soit 16 % des poids de l'industrie alimentaire mondiale.

L’ensemble des consommateurs subventionne le coût du halal. La filière d’abattage rituel musulman ne peut survivre économiquement qu’à condition qu’une partie importante des viandes issue des animaux ainsi cruellement sacrifiés soit vendue dans les circuits traditionnels. Pour y parvenir, les industriels les recyclent sans en avertir les consommateurs. S’ils ne pouvaient le faire, les musulmans seraient dans l’obligation de payer le vrai coût de cette pratique, bien supérieur à ce qu’ils payent actuellement, car les consommateurs traditionnels la subventionnent en consommant les surplus sans le savoir. Cette situation explique l’opposition des industriels de la viande et des musulmans à l’étiquetage des viandes en fonction de la méthode d’abattage.
LONDRES (NOVOpress).

Depuis plusieurs semaines, la controverse sur la viande halal sévit en France, où elle est récupérée par plusieurs candidats à la présidence. On reproche notamment à certaines écoles d'assurer des repas halal aux élèves, ce qui froisse les défenseurs de la laïcité.

 

Or, la controverse risque d'éclater ici. L’équipe de l'émission Dumont le midi a révélé mardi que la totalité des poulets Olymel provenant de Saint-Damase sont abattus selon les rites musulmans.

 

Toutefois, selon l'entreprise, il est inutile de l'identifier sur l'emballage. «Ce n’est pas nécessaire», ?????????????????? estime le porte-parole d'Olymel, Richard Vigneault, puisque « ça ne change rien à la nature du produit ». Il ajoute que le procédé respecte les exigences de l'Agence canadienne d'inspection des aliments et que «si les clients ne le réclament pas, on n’a pas à le commercialiser sous l’étiquette halal».

 

L’Association des viandes halal, qui octroie les certificats d’authenticité, exige que des employés de religion musulmane participent tous les jours aux opérations d’abattage. «On a demandé à ces gens-là de mettre quelqu’un devant la machine avant de la mettre en route, de prononcer le nom d’Allah et de mettre deux ou trois personnes après l’égorgement pour voir s’ils étaient égorgés correctement», raconte le fondateur de l'Association, Abdelhamid Aouchiche. Trois inspecteurs musulmans s'affairent même à visiter les installations à l'improviste pour surveiller que tout le processus soit respecté, des conditions acceptées par les abattoirs qui signent le contrat.

 

Sept autres entreprises se seraient ainsi conformées selon la liste fournie par l’Association, dont un autre géant, Maple Lodge. Là aussi, le procédé d'abattage de volailles serait reconnu, peu importe la religion du consommateur. Le distributeur des Viandes Métropolitain à Montréal, Samih Bahsoun, explique que pour réduire les coûts, les abattoirs qui font du halal convertissent toute leur production.

 

M. Bahsoun a d'ailleurs convaincu les anciens dirigeants de l'abattoir Avicomax de Drummondville de se tourner exclusivement vers le rituel d'abattage manuel, le plus strict de l'islam. «Ils mettent le logo halal quand c'est nécessaire, mais tous leurs poulets sont halal. Ça coûte moins cher de faire comme ça. C'est comme ça dans la plupart des abattoirs qui font du halal

 

Produire halal: combien ça coûte?

Chez Olymel on nie catégoriquement que la religion soit utilisée comme critère d’embauche à Saint-Damase. On admet tout de même payer «les coûts associés à la certification» et que les employés qui appliquent les critères permettant la certification halal sont «payés par nous (Olymel), probablement», explique le porte-parole qui n’a pas précisé combien d’argent était remis à l’association musulmane. Il a toutefois admis verser chaque année «plusieurs milliers de dollars», de l’argent recueilli par les dirigeants de la Mosquée Abou Bakr Essedik, rue Jean-Talon à Montréal.

 

L’Association de viandes halal est née en décembre 2002 pour faire contrepoids à l'imam controversé Said Jaziri, expulsé du Canada en 2007 en raison de son statut illégal. «Il voulait imposer de payer 50 cents la livre pour marquer son tampon halal, même si c’était pas halal. [...] Donc on a créé l’Association pour permettre de faire la traçabilité de la viande», explique M. Aouchiche, aussi propriétaire de la boucherie Tassili, à Montréal.

Depuis mai dernier, l'organisme relève de la mosquée Abou Bakr Essedik dirigée par l'imam Mohamed Habib Marzougui. «Nous avons le contrôle de la majorité du marché du poulet au Québec», déclare l'imam, qui collecte des contributions annuelles et mensuelles aux abattoirs certifiés.

 

Olymel opère deux abattoirs de poulet au Québec et produit 80 millions de volailles par année. L’usine située à St-Damase a une capacité d’abattage de 750 000 volailles par semaine. L'entreprise qui emploie plus de 325 personnes, commercialise ses produits principalement sous les marques Olymel, Lafleur et Flamingo.

Rappelons aussi qu'une majorité de produits en épicerie sont aussi certifiés casher depuis plusieurs années, afin de répondre aux exigences de la communauté juive http://quebec.huffingtonpost.ca/2012/03/13/viande-halal-abattoir-dumont_n_1341572.html

Entrevue avec le porte-parole d'Olymel, Richard Vigneau, réalisée par Caroline Lacroix, journaliste à l'émission Dumont le midi, sur les ondes de V. 12 mars 2012. Sujet: la production de poulet halal chez Olymel.

Texte du site de Bazzo: On a sorti la religion des écoles et des institutions publiques ? Elle effectue un retour en passant par les cantines scolaires, les tablettes des épiceries, les casse-croût

Certification HALAL au Canada

Voici un des nombreux organismes de certification HALAL au Canada: TAXATION DES PRODUITS HALAL

HMA est un organisme à but non lucratif et son objectif est de servir la communauté. Par conséquent les frais sont appliqués aux entreprises qui souhaitent être surveillées et certifiées HALAL

 

Il doit être gardé à l'esprit que tous les efforts sont faits pour maintenir les frais nominale. L'usine / installation devra être évaluée par HMA en fonction de leur quantité de production, la taille, le nombre d'inspecteurs nécessaires, etc avant de finaliser les frais de service.

 

Ci-dessous la décision générale relative à la taxation:

Entrepose de la viande Restaurants & plats à emporter

Pour les magasins et les détaillants de viande, une redevance mensuelle n'importe où entre $ 75 à $ 150 (selon la taille de l'installation) est appliquée pour couvrir le coût de moniteurs, de voyage et de l'équipement.

 

Abattoirs / abattage plantes ou transformation de la viande

Abattoirs abattage, et les usines de transformation de viande sont facturés pour le salaire des heures des inspecteurs à 14,50 $ l'heure. Un coût d'administration mensuel entre $ 100 à $ 300 (selon la taille de l'installation) par mois est exigé pour couvrir les coûts liés à l'équipement, des étiquettes, des timbres et de l'administration.

 

Installations de fabrication à base de viande

Non installations de fabrication à base de viande sont facturés n'importe où entre $ 75 à $ 150 par mois (en fonction de la taille de l'installation) pour couvrir le coût de la surveillance, la supervision, les voyages et adminstration.

http://hma.jucanada.org/home.aspx

Vidéo de promotion du Halal sur le site de certification The Halal Monitoring Authority

Les coûts

 Citation d'un rabbin: Rabbin Mendel Samama

"La conséquence en terme pratique d’une telle mesure sera l’augmentation considérable du prix de la viande et donc sa mise en danger. Pourquoi ?

 

Car aujourd’hui, pour produire un kilo de viande Casher en bout de chaine, il faut tuer rituellement au moins le double de bêtes. Une grande partie de l’animal n’étant pas apte à être consommée dans le circuit Casher pour des raisons religieuses (presque tout l’arrière de la bête), ces kilos sont donc revendus dans le réseau classique de la grande distribution, au prix du marché, voire un peu moins.

 

Quel serait le prix d’un kilo de viande Casher d’une bête dont on n’aura pas vendu à des non-juifs les parties impropres religieusement ? Le double… Certainement !" http://www.mendelsamama.blogspot.com/2012/03/labattage-rituel-en-danger-sarkozy-dans.html

 

Ce qui démontre donc que les non musulmans/non juifs achètent bien de la viande rituelle sans le savoir et paient pour ce rituel. Pire encore, ces gens prennent les parties que les Juifs et les Musulmans ne veulent pas.

 

"Combien de consommateurs seraient prêts à acheter de la viande tuée selon la méthode casher ? Pas beaucoup ! Mécaniquement, les prix du casher risqueraient de s’envoler."

http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/L-abattage-rituel-au-centre-de-la-controverse-_NP_-2012-03-05-775195

 

Les parties avant de l'animal sont les plus prisées. Certains abattoirs vendent le reste à moindre coût aux industriels qui transforment cette viande en plat cuisiné. Et c'est vrai que ce n'est jamais spécifié. Ce problème soulève à juste titre la question de la traçabilité.»

http://www.lefigaro.fr/conso/2012/03/01/05007-20120301ARTFIG00800-le-business-du-halal.php

Les organismes de certification au Canada et de promotion de produits HALAL

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