Salubrité et sécurité des viandes

La santé n’ayant pas de frontières, nous avons rassembler les informations les plus à jour, auprès des sources les plus autorisées en la matière.

Des pratiques liées à la mise en oeuvre du rituel d’abattage peuvent avoir des conséquences en termes de salubrité et de sécurité des carcasses. Nous pouvons citer à ce titre le tranchage de la trachée et de l’oesophage qui peut provoquer le déversement du contenu gastrique (voire pulmonaire) sur les viandes de têtes, de gorge et de poitrine. La pratique de la betiqua (inspection dans le rituel casher) peut avoir deux inconvénients majeurs : lorsque la betiqua est réalisée sur des carcasses au sol, la peau de l’animal peut être souillée. Ensuite, on note que la boutonnière réalisée en vue de l’inspection des viscères peut provoquer une fragilisation des attaches des viscères et un risque accru d’éviscération ratée avec souillure de la carcasse.(1)

 

Ce type d’abattage est-il susceptible d’induire des risques sanitaires, comme une contamination par des colibacilles et notamment Escherichia coli 0157 H7, responsable de redoutables flambées de syndrome hémolytique et urémique. Le fait que l’œsophage ne soit pas ligaturé ouvre la porte à des bactéries présentes dans l’appareil digestif de l’animal, et pathogènes pour l’homme. Le risque est donc réel. Il peut être aggravé en cas de dérives dans les pratiques. Le fait de sacrifier l’animal allongé sur le flanc par exemple, et non pendu tête en bas, peut aggraver l’inondation d’une partie de la carcasse par les sécrétions digestives ou pulmonaires.(2)

La viande Halal peut être contaminée à la fois par la régurgitation et l'effondrement des défenses immunitaires de l'animal au moment de l'égorgement. Alain De Peretti, vétérinaire rural, souligne même le "gigantesque bond en arrière" des autorités qui acceptent la commercialisation de cette viande, à l'encontre des progrès réalisés jusqu'alors en terme de sécurité alimentaire en Europe. Les toxi-infections alimentaire risquent donc d'être de plus en plus nombreuses notamment chez les personnes qui ne cuisent pas suffisamment leur viande.

 

L’abattage halal est aujourd’hui au centre de toutes les polémiques notamment en matière de souffrance animale mais aussi du fait de l’impôt reversé au culte musulman pour chaque produit halal acheté. Un autre inconnu entoure aujourd’hui l’abattage halal : le risque sanitaire. En effet, nombreux sont ceux , dans la grande distribution notamment, qui , voyant une manne financière importante, vantent les mérites d’une viande halal présentée comme une viande “meilleure pour la santé”, “plus saine”, une viande idéale en somme, permettant ainsi de développer de façon éthique un marché d’avenir?
 
Nous avons donc voulu en savoir plus et sommes allés interroger Alain De Peretti, vétérinaire rural  ayant exercé par le passé dans le Sud-Ouest de la France et ayant travaillé notamment auprès des élevages et des abattoirs. Écoutez l'audio: http://archives-fr.novopress.info/86889/la-viande-halal-presente-un-risque-sanitaire-important-rencontre-avec-un-veterinaire-audio/

Reportage: Le rapport qui dérange

Gilbert Mouthon, professeur à l’Ecole Vétérinaire de Maison Alfort (94) et expert auprès des Tribunaux français et européens explique dans le reportage :

 

"le danger il est là car les plaies sont béantes, vous avez un déversement du contenu de l'estomac avec les germes qu'il contient dans la plaie de saignée et sur la tête"

Problème: la plaie de saignée est la zone principale pour les steack hachés.

"Le ministère de l'agriculture a pris le problème au sérieux dans son "enquête sur la viande hachée" (rapport d'expertise vétérinaire de 2007) "Dans les abattoirs le parage des plaies de saignée est un problème récurrent, le problème est accru dans les abattoirs pratiquant l'abattage rituel"

 

Le Dr Jean-Louis Thillier, auteur de nombreux rapports officiels sur la sécurité sanitaire, prévient :

"Le problème posé, le scandale même, c’est celui du non-respect des normes d’hygiène, conduisant à une augmentation des contaminations à l’Echerichia Colli, ces terribles bactéries qui provoquent tant d’insuffisances rénales chez les enfants. Au cours de ce type d’abattages rituels, le contenu de l’œsophage et des intestins des animaux risque de souiller la viande, particulièrement les quartiers avant qui finissent dans les steaks hachés. Voilà pourquoi l’étiquetage indiquant comment les animaux ont été abattus est si important. Le consommateur est en droit de savoir."(3)

Les normes d’hygiène bafouées lorsque les dieux remplacent les vétérinaires

Une enquête d’Envoyé Spécial de France Télévision diffusée au début du mois de mars révélait, témoignages solides à l’appui, qu’en Ile-de France et dans de nombreuses villes de France la totalité des bovins, ovins et caprins sont abattus selon les méthodes halal. Le magazine Marianne a interrogé plusieurs experts qui confirment le contenu de l’enquête. « Selon Gilbert Mouthon, professeur à l’Ecole Vétérinaire de Maison Alfort (94) et expert auprès des tribunaux, « pour des raisons économiques, tous les animaux abattus en Ile-de-France le sont selon les techniques halal. Et le phénomène est en train de gagner toute la France, où on estime que 80% des moutons sont abattus selon les méthodes halal ». Le principe est simple : des dérogations – légitimes – ont été accordées pour permettre les abattages rituels, halal et cascher, à des moments clairement identifiés. Or ces méthodes présentent bien plus de risques sanitaires que les méthodes conventionnelles, très codifiées. Ce qui implique, pour les abatteurs, une fois ces moments réservés aux pratiques rituelles passées, d’arrêter les chaînes d’abattage pour les nettoyer et les désinfecter. Ce que de moins en moins de professionnels se résolvent à faire, préférant généraliser les pratiques rituelles et augmenter leurs profits. » (4)

AVIS DE L'AGENCE CANADIENNE D'INSPECTION DES ALIMENTS CANADA

AVIS DE L'AGENCE D'INSPECTION DES ALIMENTS CANADA

CERTAINS PRODUITS DE VIANDE POURRAIENT ÊTRE CONTAMINÉS PAR LA BACTÉRIE E. COLI O157:H7

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) avise la population de ne pas consommer les produits de viande décrits ci-dessous parce que ces produits pourraient être contaminés par la bactérie E. coli O157:H7. http://www.inspection.gc.ca/francais/corpaffr/recarapp/2010/20101110bf.shtml